Dans l’article Pourquoi manger bio ?, j’avais brièvement abordé l’empoisonnement alimentaire via les additifs, les pesticides, …
Sachez qu’à ce sujet, il existe un livre « Additifs alimentaires danger ! » de Corinne Gouget, qui reprend chaque additif alimentaire en vous précisant son numéro, son nom et ses effets secondaires possibles. Il comporte également un code-couleur vous permettant de voir rapidement si un additif est inoffensif (vert) ou non (rouge), ou encore si les recherches faites à son sujet sont contradictoires et qu’il faut donc rester prudent (orange).
Si vous souhaitez vous le procurer, vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous.
Je ne vais pas m’attarder plus sur ce sujet car, dans cet article-ci, je vous propose d’aller plus loin dans la réflexion sur l’empoisonnement alimentaire en vous rappelant qu’en plus d’être contaminés via les additifs, les pesticides, … , nous le sommes aussi via les contenants des aliments.
Longtemps, on a pensé que les matières plastiques étaient inertes et donc non toxiques mais, on s’est rendu compte que non.
Comment ?
Tout a commencé dans un laboratoire de recherche de Boston où les chercheurs avaient constaté un développement plus important des cellules cancéreuses dans des tubes en plastique. En en recherchant la cause, ils se sont rendu compte que c’était le plastique qui provoquait cet effet. De là ont découlé de nombreuses recherches quant au bisphénol A, à l’acrylamide, aux phtalates, …
On a alors découvert que ces matières plastiques étaient des perturbateurs endocriniens c’est-à-dire des agents qui perturbaient le bon fonctionnement des glandes endocrines (glandes qui sécrètent des hormones dans la circulation sanguine telles que la thyroïde, les ovaires, …). Ils pouvaient, à force d’être ingérés dans de faibles quantités sur de très longues durées, causer des problèmes de santé en déréglant le système hormonal. C’est ainsi qu’ils sont fortement suspectés d’être à l’origine de problèmes de fertilité et de malformations, mais aussi de soucis cardiovasculaires, d’allergies et de cancers.
Mais pourquoi ?
Parce que nous les retrouvons dans beaucoup d’emballages alimentaires ainsi que dans des ustensiles de cuisine, et, en étant chauffés, ils contaminent davantage les aliments qu’ils contiennent. Comme vous en avez sûrement beaucoup entendu parler, le bisphénol A se trouvait dans la majeure partie des biberons. Cet œstrogène synthétique (hormone féminine de synthèse) se répandait donc dans le lait du bébé quand le biberon était chauffé.
A plus de 120°C, l’acrylamide, un autre produit des plastiques, en fait de même …
Sachez aussi que …
Le téflon qui est un revêtement antiadhésif des poêles, casseroles, … contient des substances perfluorées (PFC) qui sont aussi reconnues comme perturbateurs endocriniens et cancérigènes. On en trouve également dans certains emballages alimentaires.
Comment les reconnaître ?
Vous n’êtes pas sans savoir que les plastiques sont identifiés par différents symboles pour pouvoir être reconnus.
Par exemple, le bisphénol A, que l’on trouve aussi à l’intérieur des boites de conserve métalliques et des canettes en aluminium, est identifié par le symbole du triangle avec des flèches et du chiffre 7 à l’intérieur (parfois même avec les lettres PC en plus, pour polycarbonate).
Voici un petit tableau récapitulatif des différents symboles, de leur appellation et de leur domaine d’utilisation.
D’autres solutions
- Pour éviter au maximum ce genre de contamination, je vous conseille d’utiliser des ustensiles, plats et bouteilles en verre, céramique ou autre matière naturelle (sans verni). Ainsi pour les bébés, préférez utiliser des biberons en verre.
- Méfiez-vous le plus possible des aliments et boissons conservés dans des contenants en plastique et exposés à la chaleur.
- Enfin, sachez que quand le téflon est rayé, les PFC contaminent plus fortement les aliments qui y sont cuits. Ainsi, dès qu’une poêle ou une casserole est rayée, jetez-la !!!!
Soyez donc prudent(e) avec le plastique…
A bientôt.